On appelle ça l'amour


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1. On appelle ça l'amour mp3(1257 ko) Real Audio Best(502 Ko) Real Audio Poor(204 ko)
2. Tu m'as squatté le cœur mp3(1211 Ko) Real Audio Best(681 Ko) Real Audio Poor(276 Ko)
3. Indésirable
4. Faux pas mp3(1396 Ko) Real Audio Best(854 Ko) Real Audio Poor(345 Ko)
5. Chicano mp3(1002 Ko) Real Audio Best(596 Ko) Real Audio Poor(238 Ko)
6. Bientôt un an
7. Le peintre
8. On appelle ça l'amour (version longue)


ON APPELLE CA L'AMOUR

Ca te grignote le mémoire
Tu en oublies ton appétit
Quand tu te vois dans le miroir
C'est son visage qui te souri
Paraît que t'as les yeux qui brillent
Tellement ça te brûle en dedans
Et t'as même plus assez d'une vie
Pour contenir ces sentiments

Tu n'as plus d'âge, t'es que sourire
T'as des décharges de frissons
Ca donne du souffle à l'avenir
Et ça te change l'horizon
Mais ça réveille de vieilles angoisses
Et t'as peur des malentendus
Tu ne veux pas que les mots effacent
Ce que disent tes bras tendus

T'aimerai tant lui faire une place
Bercée de câlins et de feu
Mais qu'il y ait toujours l'espace
Pour être seul quand on est deux
Si sur la route de nos vies
Il y a des rires, il y a des pleurs
Que nos épaules soient amies
Qu'on écoute battre nos cœurs

T'es bien que lorsque tu l'enlaces
Que quand tu te vois dans ses yeux
Tu la caresses et tu l'embrasses
T'as envie d'en parler à Dieu
Raison et cœur qui se mélangent
Tantôt piquant, tantôt velours
Moitié démon et moitié ange
Je crois bien qu'on appelle ça l'amour

Claviers : Martin Chabloz
Basse : Christian Kleiner
Batterie : Didier Blum
Guitare et voix : Claude Delabays

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TU M'AS SQUATTÉ LE CŒUR

Je marchais dans la rue, une bouffée de toi,
je me suis retourné
C'était une femme qui courrait, elle t'avais volé,
elle portait ton parfum
J'allais te retrouver au club des rendez-vous manqués
Je ne pouvais pas croire que pour nous
il n'y aurais plus jamais demain
Je voulais te dire encore
Que sans toi je suis mort

Tu m'as squatté le cœur
Depuis je suis plusieurs
Je suis devenu majeur
Tu m'as volé l'heure
Je caresse tes couleurs

Il y a comme un morceau de toi qui est resté en moi
qui n'arrête pas de t'appeler
Et crois moi c'est seulement lorsque tu est là
que ça commence à se calmer
J'arrive toujours pas à comprendre comment ça s'est cassé
Quelles sont ces idées, ces conneries qui t'ont empoisonné
Je voulais te dire que si je mords
C'est que j'ai le mal de ton corps

Tu vois ça continue en moi de brûler
Même si ça devient des braises
Qu'il ne reste que des cendres
Il ne faut pas que je me taise
Non, non, non

Tu m'as squatté le cœur
Depuis je suis plusieurs
Je suis devenu majeur
Tu m'as volé l'heure
Je caresse tes couleurs

Claviers : Martin Chabloz
Basse : Christian Kleiner
Batterie : Didier Blum
Guitare et voix : Claude Delabays

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FAUX PAS

Avec ton regard de petite fille sage
Et tes yeux qui te bouffent le visage
Sur ta peau fine
Quelques cicatrices
Pauvre petite actrice
Qu'une seringue butine

Et surgit une mort qui se voudrait fine
Qui laboure tes veines de langueurs assassines
Ne reste qu'une épave
Du pavé qui dérive
Impuissant, moi j'enrage
J'aimerai tant que tu vives

Faux pas, dis-tu faire un faux pas
Car la Dame à la faux vient
Te prendre par la main
Tu dois, pas me montrer du doigt
Me dis-tu toi qui vois
Déjà l'au-delà

Ton souffle se fait court et ta flamme vacille
Ce mal qui te dévore et maintenant tu cries
Et de ton histoire
C'est pas toi l'héroïne
Et le désespoir
Maintenant dégouline

Claviers : Martin Chabloz
Voix : Claude Delabays
Saxophone soprano : Antoine Auberson

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CHICANO

De Sao-Paulo jusqu'à Manille
Il y a des enfants, il y a des familles
Qui ont pour seul horizon des tôles
Et qui dorment épaules contre épaules

Quand le matin ils se réveillent
Après la fuite du mauvais sommeil
Ventre vide, langue sèche, toujours pareil
Les yeux brûlants sous le soleil

Chicano ou Negro
Noir, jaune ou blanc de peau
Le monde te tourne le dos
Aux frontières de ton ghetto

Et la conscience des nations
Se perd en vaines discussions
Et toutes ces œuvres humanitaires
' Faut bien qu'elles paient leurs secrétaires

Et quant à tous leurs présidents
Qu'on voit défiler dans les " Hilton "
Toutes ces importantes personnes
'Faut bien qu'elles changent de voitures tous les ans

Chicano ou Negro
Noir, jaune ou blanc de peau
Le monde te tourne le dos
Aux frontières de ton ghetto

Et moi je reste avec ma guitare
Et cette chanson sur la misère
Devant tous ces bouffeurs d'espoir
Oui mais qui ont du savoir-faire

Et on en est à accuser Dieu
Entre deux régimes amaigrissants
Pourquoi ces pauvres gens ont si peu
Alors, on se déleste de quelques francs

Chicano ou Negro
Noir, jaune ou blanc de peau
Le monde te tourne le dos
Aux frontières de ton ghetto

Claviers : Martin Chabloz
Basse : Christian Kleiner
Batterie : Didier Blum
Voix : Claude Delabays
Saxophone : Antoine Auberson

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