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		Format MP3	Format Real Audio ISDN	Format Real Audio 28 K
1.	Respirer
2.	Noir et blanc
3.	Métro
4.	Drôle de maison
5.	La terre est une orange
6.	Voyageur
7.	Ma mie des mots
8.	Comme ça
9.	Moustique
10.	La médaille à la mer
11.	Mandarine

• Ohlàlà je suis perdu, mais que choisir ?
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  Dans ces deux cas vous entendrez la musique "en directe" mais la qualité du son n'est pas décoiffante
  Si vous voulez l'équivalent de la qualité CD cliquez sur "mp3". En contrepartie, il vous faudra télécharger entièrement chaque fichier pour pouvoir le lire. Bonne écoute !

  Si vous ne possédez pas encore de lecteur mp3 ou Real Audio, voici des liens pour vous les procurer !

           

RESPIRER Dans la ville, ça défile Coincés dans la même file Ca circule, ça bouscule Faut rattraper la pendule Pour ces gens, c'est urgent Faut courir après l'argent Les affaires, faut les faire Pendant qu'il est chaud, le fer Et si on prenait le temps De se regarder Et si on prenait le vent Pour nous aérer Affichage, racolage On nous vend que des mirages Les manchettes des gazettes : Hémoglobine et paillettes Faudrait lever le pied Pour pouvoir mieux chercher Les mains qui se tendent Les cœurs qui attendent Respirer Et si on prenait le temps De se regarder Et si on prenait le vent Pour nous aérer Dès l'enfance, on s'élance On apprend l'obéissance On nous coule dans un moule Et on voudrait qu'on roucoule Et moi je dis " stop " ! J'veux des rêves en couleurs Une montre sans les heures Sentir couler la vie Danser avec les filles J'veux écouter le vent Et les rires des enfants Embrasser tous les arbres Ramollir tous les sabres Caresser sur des bancs Dire bonjour aux passants Faire des bulles de savon Et gonfler des ballons Pieds nus sur les pelouses Vous faire chanter le blues Just' pour voir dans vos yeux Un p'tit coin de ciel bleu Faudrait lever le pied Pour pouvoir mieux chercher Les mains qui se tendent Les cœurs qui attendent, Respirer Et si on prenait le temps De se regarder Et si on prenait le vent Pour nous aérer Pour mieux respirer - Claviers, programmations et 2de voix: Martin Chabloz - Guitares : Laurent Poget Retour au haut de la page...

METRO Il chantait dans le métro Du matin jusqu'au soir Les chansons de Renaud C'était son répertoire Il grattait sa guitare Sous le nez des passants Il prenait son panard Juste pour quelques francs A la rame de huit heures Il y avait toujours cette blonde Ca cognait dans son cœur Il voyait la Joconde Elle passait devant lui Sans même le regarder Il se disait : "Ben, tans pis C'est qu'elle doit être pressée" 2. Tout ce qu'il demandait C'est qu'on le laisse chanter Mais les Gardiens de la Paix Cherchaient qu'à l'enfermer Parce qu'il resquillait Pour chanter à sa belle Un jour ils l'ont coincé Cogné dans les poubelles Ils ont dit : "On t'arrête On va t'interroger" Lui chantait à tue-tête Quand ils l'ont emmené Ils l'ont mis dans une cage Condamné à rêver Il se voyait sur une plage Avec sa dulcinée 3. Ils sont venus le chercher "Tu verras l' commissaire Tu sais, ça va chauffer Elle te f'ras ton affaire Arrivé dans le bureau Il a faillit clamser La nana du métro C'était l'chef des poulets Elle lui dit : "Vous chantez C'est de la délinquance On n'est plus en été J' vous colle un' contredanse" Puis on l'a embarqué On a rasé sa nuque On va t'faire travailler Lui disait les "éducs" 4. Peut-être que vous croyez Qu'il s'est pas laissé faire Comment un révolté D'viendrait réactionnaire Quand ils l'ont relâché Il s'est précipité A la RATP Pour se faire engager Il revoit tous les jours Depuis qu'il est contrôleur La femme de ses amours A la rame de huit heures Parce qu'il l'aimait trop Là vous aller tiquer Il coince dans le métro Ceux qu'on pas de tickets Batterie et Vibraphone : Christián Pérez Guitares : Georges Guy Contrebasse : Gautier Laurent Accordéon : Denis Croisonnier Retour au haut de la page...

DRÔLE DE MAISON (texte de M.-P. PETERS) Il pleut torrent dans ma maison Cher Monsieur le propriétaire Et ma chambre est pleine de poissons Qui essaient de rejoindre la rivière Il neige flocon dans ma maison C'est normal c'est déjà l'hiver Je vais remettre mes caleçons longs Faut bien se couvrir le derrière Il y a du vent dans ma maison Ca va déplacer les poussières Je voudrais changer de saison Car il fait plein de courants d'air Il fait brouillard dans ma maison Avec mes lunettes rien à faire C'est fou, c'est flou, purée d'marron ! Faudrait qu' j'allume mon feu arrière Il souffl' tempête dans ma maison J'ai même aperçu un éclair Attention v'là un tourbillon Faut que j' m'accroche au lampadaire Il fait soleil dans ma maison Et sur mon lit des primevères Ont envahi tout l'édredon Faudra résoudre ce mystère Il fait nuage dans ma maison Le plafond gris est parfois vert Ce n'est pourtant pas la mousson Faudra qu' j'en parle au garde-barrière Il fait nuit noire dans ma maison Qui c'est qui a éteint la lumière J'n'y vois plus rien, j'marche à tâtons Faudrait qu'je r'père l'étoile polaire Il gèle pierre fendre dans ma maison La baignoire est une vraie glacière A sec ou avec des glaçons Se laver c'est un vrai calvaire Fait plein d'étoiles dans ma maison C'est vraiment extraordinaire V'là la Grande Ourse et son ourson Qui font la chasse à Jupiter J' m'ennuie jamais dans cette maison J'y resterais ma vie entière Pas besoin de télévision Dommag' je n' suis que locataire Feu d'artifice dans mon salon Ca pète partout, un bruit d'enfer V'là que j' m'éveille, c'était si bon De vivre le monde à l'envers Batterie et Vibraphone : Christián Pérez Guitares : Georges Guy Contrebasse : Gautier Laurent Accordéon : Denis Croisonnier Retour au haut de la page...

LA TERRE EST UNE ORANGE La terre est une orange Dont l'écorce est amère Sous nos pieds, ça démange On devient globe-trotter Je sais bien qu'ça dérange Tous ces braves sédentaires Ils ont peur pour leurs granges Nous on préfère le grand air La terre est une orange Qui ne fait pas de quartier J'sais qu'on est pas des anges On ne donne pas volontiers D'un côté ceux qui mangent A user leurs dentiers Pour les autres c'est le Gange Et les yeux pour envier Tout est pas net sur la planète Pourtant on a carte blanche (il ne) Suffit pas de changer de lunettes On va retrousser nos manches La terre est une orange Dont le jus est pressé On n'en a pas de rechange Mais pourquoi se tracasser On s'en fout, on vidange On pense qu'à s'engraisser Quand ce sera la fange Nous on aura trépassé Tout est pas net sur la planète Pourtant on a carte blanche (il ne) Suffit pas de changer de lunettes On va retrousser nos manches La terre est une orange A la chair savoureuse Partageons la vendange Nos querelles en veilleuse Il faudrait que l'on change Nos théories fumeuses Il s'rait temps qu'on échange Nos idées bâtisseuses Tout est pas net sur la planète Pourtant on a carte blanche (il ne) Suffit pas de changer de lunettes On va retrousser nos manches Guitares et voix : Claude Delabays 2de voix : Sandrine Dumont Basse : Christian Kleiner Batterie : Didier Blum Retour au haut de la page...

Moustique Mon p'tit loup quand tu joues A jean qui rit jean qui pleure Ca me fait comme des remous Des raz de marée dans le cœur Tu vis à cent a l'heure Plus rien ne te fait peur Tu mords à pleine dent Du haut de tes douze ans Tu ne sais pas trop ce qui t'arrive Comme des désirs en dérive Les formes de ton corps qui bougent Un matin tes draps sont rouges Tu souris aux garçons Mais quand un te répond Tu l'envoies balader Le traitant d'obsédé et moi je t'aime oui je t'aime Mais je ne sais pas trop ou te rejoindre Je voudrais venir dans ton univers Prendre une place, même la moindre Mais je suis peut-être trop vieux, plus assez vert... Mon p'tit loup je ne sais pas Comment te protéger Te serrer dans mes bras Ou te laisser voyager Des blessures, tu en auras Des coups durs tu en feras Mais tu apprendras la vie Sans être asservie Mon p'tit loup quand tu joues A jean qui rit jean qui pleure Ca me fait comme des remous Des raz de marée dans le cœur Tu vis à cent a l'heure Plus rien ne te fait peur Tu mords à pleine dent Du haut de tes douze ans Dobro : Christophe Leu (instrument gracieusement prêté par ZEP, merci !) Contrebasse : Christian Kleiner Guitare acoustique : Claude Delabays Retour au haut de la page...

LA MEDAILLE A LA MER Tu n'auras jamais vu la mer Et j'étais là sur cette plage Je repensais à toi grand-père En cherchant quelques coquillages J'étais là avec mes copains Je caressais cette médaille Je me sentais comme orphelin Ton souvenir sous mon chandail Puis on est tous parti nager En chahutant près du rivage Lorsqu'on s'est enfin arrêté J'avais retrouvé mon courage Soudain le temps s'est déchiré Je n'avais plus autour du cou Cette trace que je chérissais Arrachée par quelques remous Toute la nuit j'en ai pleuré Et quand s'est levé le soleil Sur la plage je suis retourné Je n' avais toujours pas sommeil Un vent léger semblait chanter Et c'est alors que j'ai compris Je me suis senti si léger Dans cette lagune endormie Ton rendez-vous avec la mer Venait enfin de s 'accomplir Elle t'accueillait comme une mère Je crois même l'avoir vu sourire C'est là que je t'ai dis adieu Même si je sais que pour toujours Lorsque je verrai le Grand Bleu Il me rappellera ton amour... Batterie, Fender Rhodes, Percussions et Vibraphone : Christián Pérez Guitares : Georges Guy Contrebasse : Gautier Laurent Retour au haut de la page...

MANDARINE Mandarine, mandarine Souvenirs sucrés des fièvres d'hiver A mon réveil, tu étais là, grand-mère Moi, j'étais brûlant, toi tu sentais la neige Je n'avais pas peur des ombres qui assiègent Avant de poser ta main sur mon front Ce parfum de l'amour qui sentait si bon C'était une… Mandarine, mandarine Souvenirs câlins des chaleurs d'été Premiers amours et premiers détours A me brûler les ailes vers tous les soleils Au-dedans de moi, plus rien n'était pareil Et tous ces sourires tournaient dans ma tête Et je partageais avec mes conquêtes Un sorbet… Mandarine, mandarine Souvenirs fruités autour de la table C'était Noël, souvenir d'une étable Mon cœur d'adolescent découvrant l'espoir Toutes ces choses cachées que je ne pouvais voir Je les découvrais et ma vie changeait Aujourd'hui encore je sais que c'est vrai Harpe : Christelle Pechin Retour au haut de la page...